Lorsqu’on se rend compte qu’un de nos clients retarde à régler sa facture ou ne paie pas, on est souvent dans l’impasse. On ne sait pas quoi faire. Or, ce problème représente un grand risque pour toute entreprise. Il existe plusieurs méthodes de recouvrement pour les mauvais payeurs. Cependant, toutes les solutions ne sont pas permises pour ne pas avoir des conséquences néfastes. Comment éviter autant que possible ce comportement indésirable ? Vous trouvez dans cet article ce que signifie un mauvais payeur, les signes pour les identifier et quelques précautions à prendre face à ces mauvais clients.
Les mauvais payeurs : définition
Il est indéniable qu’une entreprise a besoin d’un client pour survivre. Cependant, certains clients vont profiter de cette situation et de la faiblesse de certains entrepreneurs pour ne pas payer leur dû. D’après les statistiques, 70 % des clients ont payé leurs factures à temps en 2015 et près de 10 % des factures sont seulement payées 3 mois après leur date d’échéance. Le reste est donc considéré comme des mauvais payeurs et nécessite de faire appel à un spécialiste ou à une société de recouvrement.
Le mieux pour toute entreprise est donc de fuir dès le départ ces clients malhonnêtes. Mais pour y arriver, il faut les reconnaître. Il existe différents types de mauvais payeurs. D’une façon générale, ils se répartissent en 2 catégories. Il y a les « mauvais » mauvais payeurs d’une part. Comme leur nom l’indique, ils n’envisagent plus de payer même après de nombreux rappels. Puis, il y a les « bons » mauvais payeurs d’autre part. Leurs paiements viennent, mais petit à petit. Ces derniers sont classés parmi les clients fiables qui sont susceptibles de payer leurs factures, mais ils ne respectent pas vraiment le délai de paiement.
Les mauvais payeurs : les signes pour les identifier
Certains signes peuvent vous mettre la puce à l’oreille quand vous êtes face ou faites affaire avec un mauvais payeur. Le premier signe, c’est qu’il vous parle des difficultés financières de son entreprise afin de vous inciter à baisser votre tarif. Le second signe, c’est qu’il peut parfois refuser de payer un acompte, voire de signer un contrat. Il faut être prudent face à ce refus. Proposez-lui de rendre officielle la prestation.
Il existe d’autres réactions qui nécessitent de la vigilance, comme ces clients qui vous demandent d’établir une facture au nom d’une autre société. Certains repoussent aussi sans cesse l’échéance et trouvent toujours des excuses. Mais le pire d’entre tous, ce sont les clients qui sont difficilement joignables.
Les mauvais payeurs : les précautions qu’il faut prendre
Pour permettre à une entreprise d’éviter de traiter avec des mauvais payeurs, voici quelques conseils.
Tout d’abord, il faut signaler au client que tout commence à partir de la facturation. Vous devez demander un acompte soit entre 30 et 45% de la totalité du montant au client. S’il ne paie pas l’acompte, vous pouvez rompre le contrat tant qu’il est encore temps.
Comme l’autorise la loi, une pénalité pourra être réclamée en cas de retard de paiement. De ce fait, vous pouvez établir des factures détaillées à faire signer pour faciliter le paiement. Si le client ne vous règle pas 15 jours après l’échéance, il recevra une lettre de mise en demeure de votre part. S’il ne paie pas 1 mois après cette date, c’est un huissier qui débarquera chez eux. Et s’il tente de vous arnaquer en faisant le mort, c’est une société de recouvrement qui va s’occuper de son matricule.
Par ailleurs, il est aussi bon de se renseigner au sujet d’un client avant d’accepter de travailler avec lui. Vous pouvez aussi mettre en place des systèmes de récompenses pour les clients qui paient avant terme. Vous pouvez en outre prendre des mesures comme bloquer l’accès à vos services aux mauvais clients, si vous êtes fournisseur d’un produit. Cependant, vous pouvez aussi relancer poliment par téléphone ou par écrit avant de poursuivre cette action.